Les conséquences de ce problème sont désastreuses, surtout sur le plan humain. Une fois la personne prise en charge par les services sociaux et médicaux compétents, il s’agit de faire le bilan de l’habitation. Là, on se trouve généralement confrontés à des problèmes d’encombrement, d’infestation, d’immondices éparpillées, de présence de nuisibles et de mauvaises odeurs persistantes. Le logement est à la fois sale et encombré, en état d’insalubrité.
A noter : les cas de locaux Diogène sont à différencier de la syllogomanie. Ce trouble compulsif entraîne l’amoncellement d’objets sans utilité particulière, que ce soit des papiers qui s’empilent, des bouteilles en plastique, ou des cartons. C’est un encombrement handicapant pour la personne concernée, car elle n’a plus accès à toutes les pièces de sons logement, mais cela ne va pas jusqu’aux problèmes sanitaires liés au syndrome de Diogène.